We Invest, le franchiseur spécialisé en immobilier résidentiel, et PriceHubble, le leader des solutions digitales d'estimation, de conseil et d'analyse immobilière en Europe pour les professionnels, présentent les dernières tendances du marché immobilier résidentiel belge (neuf et existant).
L’analyse porte sur les données issues de toutes les annonces immobilières publiées en ligne dans huit villes (Anvers, Bruxelles, Charleroi, Gand, Liège, Louvain, Mons et Namur) entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2022. Le but ? Évaluer, en temps réel et avec une haute précision, les dynamiques en cours sur le marché apparent (des prix affichés). Au total, We Invest et PriceHubble ont analysé 11 086 annonces à la vente et 20 044 annonces à la location dans le cadre de cette étude des tendances de prix d’achat et de loyers sur le marché belge.
Raphaël Mathieu, CEO du franchiseur We Invest explique : « Analyser les données directement issues des annonces immobilières permet à We Invest d'avoir une vue en temps réel du marché. Cette étude est donc extrêmement utile pour identifier quasi-instantanément les tendances à la hausse ou à la baisse, de manière ultra précise. Nous insistons toujours évidemment sur le fait que ce sont les prix affichés qui sont analysés. Ils ne prennent donc pas en compte les négociations qui ont lieu entre le vendeur et l'acheteur final. Les calculs des données provenant des annonces nous permettent toutefois de prendre le pouls du marché à l’instant ‘T’ ».
Chassé-croisé entre Charleroi et Bruxelles
Comme l’analyse Stéphane Muhikira, Responsable Grands Comptes chez PriceHubble, « à la hausse comme à la baisse, l’analyse de nos données a montré des dynamiques très franches et très tranchées pour la Belgique au premier semestre 2022 ».
Concernant les prix au mètre carré et les prix de vente, la palme des plus fortes variations de prix revient à Charleroi. La ville connaît en effet, en un an, une hausse spectaculaire de 20 % des prix au mètre carré entre le premier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022 (et +15,3 % sur les prix de vente), mais une baisse de -11,1 % des prix au mètre carré (et -13,9 % sur les prix de vente) au premier semestre 2022.
Le cas de Bruxelles est très particulier : pour les prix au mètre carré (-6,7 %) comme pour les prix de vente (-5,5 %), c’est la ville qui connaît la plus forte baisse en Belgique entre 2021 et 2022. Force est de constater que c’est également la ville qui affiche la plus forte hausse des prix au mètre carré au premier semestre 2022 (+9,1 %).
Pour ce qui est des loyers, certaines villes comme Gand et Namur s’avèrent très stables entre 2021 et 2022 (respectivement +1,16 % et +0,67 % d’évolution), d’autres marquent une hausse modérée des loyers (comme Louvain avec +2,35 %). C’est encore une fois à Bruxelles que la situation évolue le plus : si les locataires ont en effet pu bénéficier d’une baisse de -8,3 % entre 2021 et 2022, sur le premier semestre 2022, les loyers bruxellois ont rebondi de +9,1 %, derrière Mons où ils connaissent une augmentation de +9,6 %.
Les tendances actuelles sur le marché immobilier résidentiel
Selon l’expertise et l’observation de terrain de We Invest, la situation reste sous tension sur le marché immobilier résidentiel du neuf où l’on constate un ralentissement. La hausse des prix des matériaux de construction et les délais de livraison, toujours plus longs sur les chantiers, en sont les causes principales. Le marché est plus fortement impacté à Bruxelles où l’offre de projets neufs est très limitée en ce moment.
A ces facteurs s’ajoutent la hausse du coût de l’énergie, l’inflation et l’augmentation des taux d’intérêt, qui mettent le secteur immobilier à l’épreuve, particulièrement le secteur résidentiel qui « surchauffe » et continue de se développer dans une « bulle immobilière ».
We Invest constate également une stabilisation des prix des biens (suite aux importantes augmentations des trois derniers trimestres) et une légère diminution du nombre de transactions à la fin du 1er semestre de cette année. Toutefois, l’augmentation des prix des biens immobiliers résidentiels (+7 % environ) a rapidement été tempérée par l’inflation (coût de la vie) (légèrement supérieure à 7 %). Les biens résidentiels n’ont donc pas réellement « pris de valeur ».
Méthodologie :
Pour cette étude, toutes les annonces publiées en ligne dans huit villes belges (Namur, Anvers, Gand, Charleroi, Louvain, Liège, Bruxelles) entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2022 ont été analysées, afin d'évaluer en temps réel les dynamiques en cours sur le marché apparent. Au total 11 086 annonces à la vente et 20 044 annonces à la location ont été prises en compte dans le cadre de cette étude des tendances de prix et de loyer sur le marché belge.