PriceHubble a publié sa nouvelle étude sur les prix immobiliers pour Paris et l’Ile de France. A l’échelle de la capitale, les prix accusent une baisse de 1,1% au premier trimestre 2021, et de 2% sur un an.
PriceHubble a étudié plus de 90 000 annonces à la vente, dans l’ancien, publiées pour Paris et l’Ile de France au premier trimestre 2021 sur les principaux portails immobiliers, afin d’analyser les évolutions des prix et des volumes.
Paris : la quasi totalité des arrondissements marquent une baisse substantielle
Sur les 20 arrondissements parisiens, seuls le 8ème (+0,7%) et le 18ème (+1,4%) sont dans le vert pour le premier trimestre 2021. Pour les autres en revanche, la baisse des prix au m2 s’accélère : le 13ème (-4,6%), le 6ème (-4%) et le 19ème (-3,9%) sont les trois arrondissements où la baisse est la plus sévère. Les arrondissements les plus “chers” comme les arrondissements plus “abordables” sont donc touchés par la tendance baissière.
Si l’on compare les prix médians au m2 avec le premier trimestre 2020, une baisse généralisée de plus de 2% est constatée à l’échelle de la capitale. La plus forte baisse sur un an est observée dans le 11ème (-4,5%), suivi du 6ème (-4,4%) et du 8ème (-3,5%). La crise sanitaire semble bel et bien avoir fait son effet. Seul le 12ème reste reste en croissance entre Q1 2020 et Q1 2021 (+0,5%).
Comme l’analyse Loeiz Bourdic, Directeur de PriceHubble France, “le premier trimestre 2021 confirme la dynamique de baisse enclenchée sur le second semestre 2020 à Paris. Les vendeurs reviennent sur le marché, avec une offre qui retrouve des niveaux d’avant la crise. Mais entre l’essoufflement de l’investissement locatif pour les petites surfaces, et des acheteurs qui se bousculent moins pour les appartements familiaux, la hausse des prix intra muros est complètement stoppée.
Ile de France : une situation contrastée entre stabilisation et baisse
A l’échelle régionale, le Val-de-Marne est le seul département à tirer son épingle du jeu et à afficher une évolution positive des prix médians au premier trimestre (+1,4%). Pour le reste, certains départements comme l’Essonne (-2,4%), le Val d’Oise (-1,7%) ou la Seine-et-Marne (-1,5%) marquent fortement le pas. Les autres en revanche montrent une stabilisation, comme les Hauts-de-Seine (+0,06%), la Seine-Saint-Denis (-0,1%) ou les Yvelines (-0,5%).
Sur un an en revanche, Paris est le seul et unique département à finir dans le rouge (-2,1%). Tous les autres restent dans le vert, allant même jusqu’à afficher une très belle hausse comme la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis (+7,9%), ou encore le Val-de-Marne (+5,4%).
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