PriceHubble, la proptech spécialisée dans le big data et l’intelligence artificielle pour les marchés immobiliers, publie aujourd’hui les résultats de sa dernière analyse sur les prix de l’immobilier résidentiel dans les plus grandes villes de France : Paris, Bordeaux, Nantes, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes, Strasbourg et Toulouse. C’est officiel : pour la première fois depuis 2014, la baisse des prix de l’immobilier semble bel et bien amorcée à Paris.
Paris : une courbe en cloche, et une amorce de baisse des prix
Les données étudiées pour Paris entre Janvier et Juillet 2020 mettent en évidence une “courbe en cloche”, avec un prix médian annoncé à 12 000 €/m2 en janvier, un pic à 12 600 €/m2 en avril, puis une baisse à 11 950 €/m2 fin juillet. Au final, une très légère baisse de 0,4% entre janvier et juillet est constatée.
Ce début de baisse est pour le moment peu significatif, mais il conviendra de suivre ces indicateurs de très près fin août, et surtout fin septembre, pour confirmer ou infirmer cette tendance. Il conviendra également de la mettre en perspective avec les chiffres remontés par les Notaires sur les prochains mois. Cette tendance détectée dans les annonces vient en effet renforcer, voire amplifier le point de vue des Notaires du Grand Paris dans leur note de conjoncture du 29 juillet, qui explique qu’« une stagnation des prix semble se dessiner ».
Comme l’explique Loeiz Bourdic, Directeur de PriceHubble France, “Paris semble en avance d’un temps sur les autres métropoles, avec une nette courbe en cloche sur les 7 premiers mois de l’année, et une amorce de baisse constatée fin juillet par rapport aux niveaux de janvier. Cette tendance sera à suivre de très près sur les prochains mois”.
Cette courbe en cloche est également visible, dans une moindre mesure, à Marseille et à Rennes.
Lille, Lyon et Strasbourg : une croissance à deux chiffres
Dans toutes les autres villes, une hausse plus que sensible est observée, parfois à plus de 10%, comme à Lille (+11,1%), Lyon (+12%) ou Strasbourg (+11,4%). Attention cependant encore une fois : ces chiffres ne sont pas les montant signés, mais uniquement la tendance visible en temps réel dans les annonces publiées en ligne, qui donnent une idée des montants attendus par les vendeurs.